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Quand
vous lirez ces lignes, Amis lecteurs, proche sera le moment où vous
tournerez la dernière page de 2001. Et à l’aube de ce nouvel an, j’ai
d’abord envie d’exprimer des vœux pour que 2002 soit pour chacun de vous
une année riche d’espérances nourries par l’amitié et l’amour de ceux qui
vous sont chers, qu’elle soit aussi pour certains marquée par un nouveau
départ lié à l’abstinence bien vécue et pour d’autres par une meilleure
santé.
Ces souhaits sont aussi destinés au monde dans lequel nous vivons. Ces
derniers mois, tous, nous avons été les témoins désarmés de la folie
meurtrière perpétrée au nom d’idéologies extrémistes, tellement éloignées
de l’esprit de tolérance qui nous anime à la Croix Bleue. Le choc brutal
de cette violence a frappé tous les esprits et a dénoncé l’importance du
conflit existant entre différentes cultures, dont les modes de vie
semblent incompatibles. Il faudra pourtant bien trouver in terrain
d’entente pour que puissent continuer à coexister les habitants de notre
planète. Nous sommes tous conscients des obstacles que devront franchir et
résoudre les négociateurs chargés d’apporter la paix dans ces pays en
guerre. Chacun devra tenir compte à la fois de l’héritage culturel et des
réalités du monde actuel.La
tolérance, la compréhension sont des qualités bien difficiles à
entretenir. On le voit au quotidien lorsqu’il s’agit d’aplanit les
divergences de vue ou d’opinion qui animent tout un chacun au sein d’un
pays, d’une ville, d’une communauté et même d’une association quand des
transformations interviennent.
Notre mouvement n’y échappe pas. La
regrettable et locale remise en cause de textes opportunément rénovés et
pourtant adoptés par notre Assemblée Générale en est une manifestation.
Sans rien renier de ses racines et
de son histoire, la volonté primordiale de la Croix Bleue demeure de venir
en aide aux piégés de l’alcool tout en conservant sa place dans un monde
alcoologique en développement constant. Pour ce faire, nous devons
surmonter les craintes qui nous habitent face aux mutations et remises en
cause qu’impose l’évolution de notre société et de notre environnement.
Un très grand nombre d’entre vous dans les sections, les congrès
régionaux, au cours des sessions de formation, dans les centres de
postcure montrent et démontrent que ce mouvement a été accepté et est déjà
en route. Mon espérance pour cette nouvelle année est que chacun y trouve
sa place dans l’esprit de tolérance et de fraternité qui est le nôtre à la
Croix Bleue.
Ma confiance dans la bonne volonté
de chacun d’entre vous demeure inchangée car je sais combien la Croix
Bleue a aidé, aide et aidera celle ou celui qui est en désespérance à
cause de l’alcool. Tous nos efforts doivent se rassembler dans cette
mission : combattre l’alcoolisme par l’accompagnement et la prévention. Je
me réjouis que nous nous réunissions tous ENSEMBLE dans quelques mois au
congrès de Metz pour manifester notre engagement commun.
Avec tous les membres de votre
Conseil d’Administration, je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël et un
excellent début d’année.
Le Président
Bernard LEDAY
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Vous avez dit dépendance ou dépendances?
Ou encore addiction?
E n introduction, deux histoires "édifiantes" et qui se
terminent "bien ".
Monsieur G. (42 ans) en dépit des séquelles d’un accident du travail qui
le faisait vivre d’une pension d’invalidité, n’avait jamais été
officiellement malade. Il était en toute simplicité ce qu’on appelle un
"solide buveur" un de ceux qui "tiennent" remarquablement la boisson.
Depuis son café-rhum le matin jusqu’à la bière dégustée devant la télé en
soirée, Monsieur G. s’alcoolisait tous les jours solitairement ou
socialement en ville, avec les "amis" … Sans tenir compte des conseils de
modération de sa famille à laquelle il opposait le fait qu’il n’était
jamais ivre, ce qui paraissait exact...
Ce soir-là, il était resté dehors sous la pluie de décembre pour tenter de
résoudre seul, la panne de sa vieille voiture. En rentrant chez lui, il
s’était réchauffé avec un bon "grog"…
Le lendemain, en dépit de ce "remède" réputé, Monsieur G. n’avait pas la
forme : il se sentait fatigué au point de rester à la maison… Madame G. en
profita pour lui imposer un "petit régime" sec et lui demander, le
lendemain, de se joindre à elle pour faire les achats de Noël…
Ainsi, cet après-midi-là, Un Monsieur G. obéissant, accompagnait son
épouse en ville. À la sortie du deuxième magasin, il s'affaissa, devint
très pâle et, allongé sur le sol, fut agité par des convulsions… Alors que
son visage se cyanosait.
Madame G eut très peur… Heureusement, un des témoins téléphona au SAMU
dont l’ambulance arriva rapidement. Si les convulsions avaient cessé,
Monsieur G. n’avait pas repris connaissance. Il avait uriné sous lui et
restait plongé dans un état comateux. Sa face était congestionnée et il
respirait bruyamment avec de l’écume au coin des lèvres…
Le médecin urgentiste du SAMU évoqua l’épilepsie… Arrivé à l’hôpital,
Monsieur G. fut victime d’une deuxième crise ce qui confirma le
diagnostic. Madame G. découvrit à cette occasion, lors de l’entretien avec
le médecin, que l’apparente tolérance à la boisson dont son époux
"bénéficiait" était un leurre, que les crises convulsives de Monsieur G.
traduisaient le manque d’alcool et non le trop plein… Madame G. découvrit
aussi à cette occasion que les réveils angoissés dont se plaignait parfois
son époux au petit matin avec le corps trempé de sueurs et les mains
tremblantes, tous ces désagréments qui s’effaçaient avec un café "arrosé"
d’un peu de rhum étaient les signes avant-coureurs de l’état de manque. En
fin d’entretien le médecin conclut : "Pour le moment, le corps de votre
époux ne peut plus se passer d’alcool. Nous allons l’aider à s’en
sevrer…". À l’hôpital, Monsieur G. fut pris en charge par le service
d’"alcoologie de liaison" et pour le plus grand bien de sa santé, rentra,
dans une filière de soins.
Monsieur D. était bien plus jeune que Monsieur G.
Monsieur D. avait bu très tôt dans sa vie et jusqu’à ce qu’il rencontre
celle qui devait devenir son épouse, il était ce qu’on appelle un « fêtard
». Toutes les semaines il « sortait » le samedi et vivait ce qu’il
baptisait la "java". Après avoir joué avec son équipe de rugby, la
"troisième mi-temps" donnait le signal d’une consommation incontrôlable et
joyeuse. Pendant la semaine, Monsieur D. était parfaitement capable de se
passer d’alcools, mais, le samedi, c’était "sacré" (sic). Dans la nuit, il
lui arrivait de raccompagner les copains… Jusqu’à ce soir maudit où il
perdit le contrôle de sa voiture vers deux heures du matin. Il s’en tira
avec trois jours de coma, mais son copain passager fut moins chanceux :
une fracture vertébrale avec une lésion de la mœlle le privait désormais
de l’usage de ses jambes. Ce fut un coup très dur pour Monsieur D. et qui
le fit beaucoup réfléchir. Il décida de se "ranger", de ranger la boisson
dans le rayon des accessoires de jeunesse. Il devint abstinent d’alcool…
Et cette période coïncida avec la rencontre de sa compagne.
Ce soir-là ils fêtaient leur anniversaire de mariage. C’était la fête. Ils
avaient décidé de s’offrir un repas exceptionnel dans le cadre d’une table
réputée et, connaissant le motif de cette soirée, le patron du restaurant
(un ancien copain du rugby) offrit le champagne… Une fois en passant… Ce
n’était pas un jour comme les autres… De toute façon, ils rentraient en
taxi… Monsieur D. accepta. Il était décidé de ne s’accorder qu’une seule
coupe… Finalement ce fut lui qui absorba la presque totalité de la
bouteille… Presque étonné d’en supporter le contenu avec tant de facilité…
Le lendemain, Monsieur D se trouva assiégé tout au long de la journée par
d’étranges réflexions : "Après tout j’ai bien supporté ce champagne… On
devrait sortir plus souvent … Peut-être que je de vrais me remettre au
rugby…" (Il y avait une équipe de seniors dans son ancien club). Rentré
chez lui il s’en ouvrit à sa compagne qui, sarcastique, le ramena à la
lucidité : "Dis donc… à propos du rugby que tu veux recommencer… C’est par
intérêt pour les deux premières mi-temps ou pour la troisième ?" Alors
Monsieur D. atterrit dans la réalité, il se rendit compte que le champagne
de la veille avait réveillé la nostalgie de la jouissance alcoolique. Il
réalisa aussi que l’obsession avait commencé avec la première coupe, qu’il
avait pratiquement vidé la bouteille et qu’il en aurait faci lement
consommé une seconde !…
Ces deux histoires illustrent les deux facettes des
états de dépendance alcoolique : dans le cas de Monsieur G. il y a eu une
souffrance corporelle critique, une menace vitale provoquée par la
décompensation brutale d’un équilibre d’adaptation du système nerveux à la
présence continue de l’alcool dans le corps. Le corps de Monsieur G.
finissait par avoir besoin d’alcool pour fonctionner au quotidien. Au
départ, le manque de fin de nuit s’exprimait par les
poussées de sueur nocturne, les tremblements et les angoisses du réveil.
Combinée au stress du refroidissement, l’aggravation du manque d’alcool se
traduisit par les crises convulsives, préludes au redoutable delirium
tremens auquel Monsieur G. échappa grâce aux soins dont il fut l’objet.
Le cas de Monsieur G. était censé illustrer un problème de dépendance
physique et celui de Monsieur D. un problème de dépendance psychique. En
réalité ces deux aspects essentiels de l’état de dépendance aux boissons
alcoolisées coexistent souvent chez le même individu, mais il faut
souligner que l’état de manque, ce qu’on désigne sous le nom de syndrome
de sevrage est le plus spectaculaire, le plus accessible au traitement
médical dit "cure de sevrage" et il mobilise plus facilement l’attention
de l’entourage que la dépendance psychique. Celle-ci sera plus secrète…
Elle aura tendance à persister tout au long de l’existence et se
manifestera à l’occasion d’une prise "raisonnable" d’alcool. Sa
traduction? Le désir obsessionnel de consommer une boisson alcoolique
contre la raison et la volonté du sujet. La dépendance psychique, elle,
mérite vraiment le nom de dépendance et traduit un désir incontrôlable :
un désir devenu besoin impérieux qui se traduit mentalement par une
obsession (étymologiquement "obsession" vient d’un mot qui signifie
"assiéger"). Pour ne pas réveiller l’obsession, la seule parade est la
non-consommation de boissons alcooliques. Faut-il encore, que le dépendant
d’alcools devenu lucide sur son état, prenne son intérêt de santé en main
propre et défende son droit à la non-consommation à contre-courant de
notre ambiance culturelle. Cette prise de conscience constitue l’objectif
essentiel de la thérapeutique des états de dépendance. Un objectif
thérapeutique auquel les associations et mouvements de buveurs devenus
abstinents (comme Croix bleue) concourent de façon essentielle et depuis
plus d’un siècle.
Cette propriété d’induire chez certaines personnes un état de dépendance,
l’alcool éthylique la partage avec d’autres substances dites psychoactives.
On s’est rendu compte que les mêmes parties du cerveau étaient concernées
par ce mécanisme de dépendance psychique quelle que soit la nature
chimique de la "drogue". Cela a permis de dépasser la frontière entre
produits psychoactifs licites (comme l’alcool et les tranquillisants) et
illicites (comme le cannabis ou la cocaïne) et de définir un dénominateur
commun : l’impossibilité de contrôler un comportement et la poursuite de
ce comportement en dépit de la connaissance qu’on en a de ses conséquences
négatives pour la santé et la vie. Ce dénominateur commun a reçu le nom
d’addiction mot anglais hérité du vieux Français juridique qui désignait
la contrainte, exercée par le débiteur, pour dette non payée. Il y a
derrière ce terme d’addiction la notion de dette, de contrainte,
d’assujettissement. Les substances psychoactives comme l’alcool, l’héroïne
ou le cannabis peuvent induire des comportements addictifs mais des
comportements comme les conduites de jeu intenses, les achats compulsifs
(achats auxquels on ne peut pas résister), en général, les conduites de
recherche
obsédantes de sensations fortes, les conduites alimentaires maladives :
boulimie et anorexie ; tous ces faits sont considérés comme différentes
formes d’addictions… Et parfois les sujets passent de l’une à l’autre au
cours de leur existence : de la boulimie à l’alcoolisme par exemple...
Les dépendances maladies seraient donc multiples… Mais le terme de
"dépendance" ne recouvre pas que des faits pathologiques. Notre vie
quotidienne est pleine de situation de dépendances utiles à la vie (la
dépendance amoureuse par exemple ou la dépendance vitale entre une mère et
son petit enfant).
Il serait peut-être plus sage d’utiliser le terme "addiction" pour rendre
compte des situations de dépendance-maladie. Constatons que notre usage ne
l’a pas encore admis.
Ce sera ma conclusion.
Dr Lionel BENICHOU
64300 ORTHEZ
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L’ALCOOL ! PAS BESOIN D’ETRE
IVRE POUR EN MOURIR
PAS BESOIN DE BEAUCOUP POUR DEVENIR DEPENDANT
Cette nouvelle campagne de prévention a le mérite de donner un autre
éclairage sur les pièges de l’alcool.
L’ivresse est spectaculaire et révèle la dangerosité du produit alcool,
mais une consommation régulière,
plus ou moins modérée, peut conduire vers la dépendance, vers un risque
presque aussi grave.
Ah les plaisirs du vin ! combien de livres, de chansons, d’envolées
lyriques y sont consacrés.
Combien d’argent aussi… et combien de souffrances, d’accidents, de morts
en sont les rançons.
Oui, au début l’alcool est
un plaisir. Lorsque l’on est enfant, ce breuvage est réservé aux
« grands » et il intrigue,
la première gorgée d’alcool tout comme la première bouffée de cigarette
font partie de ces interdits que l’on rêve de braver.
Plus tard, on s’habitue au goût de l’alcool et insidieusement à ses
effets, tout comme au tabac.
Ce n’est certes pas l’itinéraire de tout le monde, mais un grand nombre de
Français suivent ce cheminement qui fait partie de « notre » culture.
Le vin, la bière, le cidre, puis le champagne, les whisky, cognac, pastis
et autres jalonnent notre adolescence.
Pour certains, ce sont les repas de famille bien arrosés, pour d’autres,
les bouteilles partagées avec les
copains ou les copines qui font découvrir des instants chaleureux,
euphoriques, où l’amour, l’amitié,
la fraternité se conjuguent avec la convivialité. Des moments où l’on se
sent bien parce que l’on partage quelque chose qui fait voir la vie en
rose !
Petit à petit, le
recours à cette boisson « joyeuse » s’installe. Un soir de solitude, de
cafard, de déception,
d’angoisse, on prend un verre et hop ! on se sent mieux… Un jour de fête,
on boit beaucoup, trop,
on découvre les effets de l’ivresse, on rit, on se laisse aller, on se
déchaîne, on s’éclate…
Alors, on recommence un peu, beaucoup, trop pour certains !
Les lendemains deviennent de
plus en plus pénibles, et si l’on ne réagit pas, les relations avec
l’alcool deviennent
de plus en plus dangereuses. Car le cafard n’est pas soluble dans
l’alcool, le mal-être demeure.
Et les fiestas trop arrosées laissent un goût amer face aux regards
moqueurs des autres, témoins de nos extravagances…
Alors, alors, s’insinue progressivement le besoin de fuir la réalité, et
l’alcool revient pour anesthésier la confrontation avec la vie.
Au début, on parvient à
gérer ce besoin, à boire « discrètement » un peu trop, on s’organise, on
négocie, on arrive à
conserver un rythme de vie civilisée, on peut même connaître des périodes
d’accalmie, de stabilisation,
voire boire « comme tout le monde »… Mais, dès que le fragile équilibre
est ébranlé, le recours excessif à l’alcool revient.
On n’arrive pas à oublier qu’un jour, on s’est senti bien après avoir bu,
on a réussi à faire quelque chose de difficile,
on a surmonté ses appréhensions, on a pu communiquer avec les autres… On
croit que l’alcool peut nous aider,
quelle tromperie ! mais on ne le sait pas encore. Le produit est facile à
trouver, cela devient un médicament sans ordonnance
dont on se prescrit des doses de plus en plus fortes et dont on ne peut
plus se passer.
Alors, la dépendance prend
racine, inéluctable besoin quotidien qui devient vital, tentaculaire,
aussi bien physiquement
que psychologiquement avec son cortège de mensonges, envers les autres et
envers soi-même, de honte, de faiblesse, d’isolement, de repli sur soi.
C’est tout une tranche de non-vie cette période si douloureuse où seul
l’alcool apporte un néfaste moment de répit,
où la peur du manque devient l’unique préoccupation, où tous les moyens
sont bons pour se procurer de quoi boire, et parfois,
n’importe quoi d’alcoolisé.
Les conséquences physiques
ne se font pas attendre, on n’a plus d’hygiène de vie, on mange peu ou
pas, le sommeil n’est plus réparateur,
on s’assomme pour oublier, pour ne pas se réveiller, pour ne plus se voir,
on tremble jusqu’au moment où le verre plein est à portée de mains,
alors pour quelques instants, pour quelques minutes seulement, on se sent
apaisé. Furtive accalmie, avant les coups de tonnerre en tout genre.
L’entourage se révolte, la famille s’épuise, les amis s’éloignent, des
ruptures se produisent. Les problèmes matériels s’amoncellent,
on perd son travail, parfois son toit. On s’isole de plus en plus, on
s’enroule dans sa bulle d’alcool, surtout ne pas réfléchir,
on plonge dans le néant. On n’est plus dans la vie…
Mais heureusement on est encore en vie, et, un jour, on se remet en route
et on se reconstruit, l’abstinence est l’une des armes de ce
combat plus ou moins long mais toujours difficile, on peut le gagner, on
le veut, on le gagne et, plus tard, on peut rédiger ces quelques
lignes pour décrire les étapes d’une dépendance.
C’est une dépendance aux multiples pièges dont le déroulement est propre à
chacun, elle peut s’installer rapidement ou très lentement,
qu’importe les quantités d’alcool, le milieu social, la situation
familiale, le niveau intellectuel ; il n’existe ni règle,
ni personne plus à risque qu’une autre, ni vaccin… mais s’arrêter de boire
est toujours possible, à la Croix Bleue nous en sommes
persuadés et pouvons en témoigner.
Pour rejoindre le préambule, « l’alcool, pas besoin d’être ivre pour en
mourir », je voudrais ajouter « l’alcool,
pas besoin de beaucoup pour devenir dépendant ».
Laurence LEDAY
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