Alcool et cerveau de l’adolescent

Alcool et cerveau en développement de l’adolescent
Dr Philippe Arvers - 2010
Ellen Witt

• Très peu de recherches avant 1990 sur les conséquences possibles de l’alcoolisation précoce (avant l’âge légal)
– sur le développement social, émotionnel, comportemental et neurobiologique,
– ainsi que sur le mode de consommation à l’âge adulte.

• Manque de recherche dans ce domaine lié au fait qu’à l’adolescence
– la consommation d’alcool était considérée comme un phénomène transitoire, d’entrée dans la vie adulte,
– on ne reconnaissait pas que c’était une période de croissance rapide du cerveau et de remodelage neuronal (cortex préfrontal),

• Alors que les risques (vulnérabilité) de troubles psychiatriques augmentent : dépression, schizophrénie, violence, abus d’alcool et d’autres substances.

• 1994 – NIAAA – début de recherche sur les conséquences biomédicales et comportementales de l’alcoolisation précoce.
Dr Philippe Arvers - 2010
Remodelage structurel du cerveau de l’adolescent

• En particulier au niveau du cortex préfrontal (Blakemore & Choudhury) :
– myélinisation (transmission augmentée), – surproduction et élimination de synapses (connexion avec les autres zones cérébrales).

• Diminution de la matière grise :
– Processus de compétition entre les différentes connexions (renforcement de celles qui sont le plus utilisées, élimination des autres).
Dr Philippe Arvers - 2010

• Elimination de synapses excitatrices (glutamatergiques) au niveau du CPF (homme, primates, rongeurs),

• Chez l’animal (primates, rongeurs), augmentation du nombre de récepteurs dopaminergiques : D1, D2 et D4 (Crews, 2007).

• Augmentation de la densité des projections NAcc